L’Union suisse des arts et métiers usam salue la décision du Conseil fédéral d’autoriser la réouverture des salles des établissements de restauration. L’usam soutient également l’abrogation de l’obligation du travail à domicile, mais critique le fait qu’elle soit liée à une obligation de dépistage bureaucratique. Pour les PME en particulier, cela représente une charge supplémentaire intolérable. En vue de la normalisation, le Conseil fédéral doit aussi bien lever l’état de situation particulière que révoquer le mandat de la task force scientifique.
La plus grande organisation faîtière de l’économie suisse se félicite de l’ouverture au public des salles de restaurants. Cette étape permet d’éviter que les pertes économiques subies par la branche n’augmentent encore. L’usam soutient aussi l’ouverture des manifestations. Elles sont importantes pour la société et, plus particulièrement, en vue des prochaines votations. Pour le secteur de l’événementiel et ses fournisseurs, l’augmentation du nombre de spectateurs autorisés représente une étape urgente pour retrouver la sécurité de planification et générer du chiffre d’affaires.
L’usam critique vivement le fait que l’abrogation de l’obligation du travail à domicile soit liée à un régime de dépistage au sein des entreprises. Cette solution est totalement bureaucratique et inappropriée pour les PME. La Confédération est priée de montrer comment introduire un tel régime de manière efficace dans les PME.
Pour l’usam, il n’y a plus de raison que le Conseil fédéral maintienne le statut de situation particulière. Elle exige donc un retour à la normale et la révocation du mandat de la task force scientifique, dont il est prouvé qu’elle travaille sur la base de modèles erronés.